Les types de diffusion

Cet article a été publié initialement sur le site d’Artère, puis mis à jour par la Machinerie.

Produire de l’art, c’est bien. Le diffuser, c’est encore mieux!

La diffusion permet de familiariser le public avec vos œuvres, développer de nouveaux auditoires et promouvoir votre travail.

La diffusion de vos œuvres dans le domaine des arts de la scène (cirque, danse, musique, nouvelles pratiques) et pour les métiers d’art.

Les types de diffusion

Un diffuseur

Un diffuseur est un exploitant de salle ou celui qui loue une salle ou un site extérieur pour y présenter des spectacles. Le diffuseur achète les spectacles à des producteurs et obtient ainsi le droit de les présenter pour un certain nombre de représentations. Le diffuseur assume tous les coûts liés à la présentation (comme la promotion, la location du lieu de diffusion, la billetterie, la sécurité, le soutien technique, etc.) et est entièrement responsable des risques financiers d’une faible assistance au spectacle. Certains diffuseurs s’impliquent cependant davantage auprès des compagnies ou des artistes accueillis en leur offrant toutes sortes d’arrangements.

Un producteur

Le producteur initie un projet artistique et développe un spectacle. Ses responsabilités sont artistiques et financières. Il peut être impliqué dans l’élaboration du spectacle. Il est responsable de trouver le financement et de gérer le budget de la production. C’est lui qui engage l’ensemble du personnel (artistique et technique) nécessaire à la réalisation du spectacle. Le producteur d’un spectacle peut également agir à titre de diffuseur. En danse, le chorégraphe est généralement le producteur du spectacle, alors qu’en théâtre, c’est le metteur en scène qui est aussi fréquemment appelé à être le producteur du spectacle.

La codiffusion

La co-diffusion implique que les coûts et les risques de la présentation ainsi que les profits peuvent être partagés entre l’artiste et le co-diffuseur, selon les termes d’une entente entre les deux parties. Plusieurs lieux de diffusion à Montréal co-diffusent des spectacles. Plusieurs de ces codiffusions sont quand même soumises à un processus de sélection.

L’autodiffusion

À un moment donné dans leur carrière certains artistes choisissent de s’auto-diffuser. En s’auto-diffusant (ou en s’auto-produisant), l’artiste assume la responsabilité financière pour la création et la présentation de son spectacle. Plusieurs lieux (théâtre, salle de spectacle, etc.) à Montréal peuvent être loués dans ce but. Avant de tenter l’auto-diffusion, une autre option pour la présentation de premières œuvres à petit budget peut être de montrer son travail de façon informelle dans un espace alternatif.

La résidence

Lieu qui permet et favorise la recherche, l’expérimentation et la création par des contacts soit avec d’autres artistes, soit avec un environnement particulier. La résidence peut consister en un seul prêt d’espace et parfois inclure une équipe technique fournie par le lieu. Quelquefois, l’accueil en résidence permet même de présenter son travail afin de tester la réaction du public. Ainsi, les services offerts en résidence varient d’un endroit à l’autre et doivent être négociés avec l’organisme d’accueil.

Comment bien choisir le bon type de diffusion?

Avant d’entreprendre vos démarches, posez-vous les questions suivantes : 

  • Quelles sont les orientations artistiques de ce lieu?
  • Qui sont les artistes diffusés ?
  • Qui est le directeur ou la directrice de ce lieu ?
  • Ce diffuseur programme-t-il des artistes de la relève ou non ?

Comment approcher un diffuseur ?

Après avoir déterminé les diffuseurs éventuels, communiquez avec eux par téléphone ou par courriel et faites leur parvenir des renseignements simples, brefs et visuellement attrayants sur votre spectacle. Généralement, vous devez soumettre votre dossier au moins un an à l’avance. Pensez à systématiquement inviter les diffuseurs à vos représentations dans d’autres lieux de diffusion. Sachez aussi qu’il n’est pas nécessaire de négocier les cachets lors de la première rencontre avec un diffuseur.

Réseaux de diffusion

Sur le territoire de l’Île de Montréal

Réseaux québécois

Réseaux canadiens

Pour obtenir plus d’informations concernant les réseaux de diffusion au Québec et ailleurs au Canada, consultez l’article Cartographie des réseaux de diffusion de la Machinerie ainsi que Module #1 : Aperçu de l’écosystème des arts du Parcours d’apprentissage pour d’autres pistes de réflexion et références en lien avec la diffusion des arts vivants. Par ailleurs, la Caisse à outils propose une variété d’outils pratiques en lien avec la diffusion.

Outils de promotion

Cette section vous offre quelques leçons de base en promotion qui vous seront utiles lorsque vous tenterez d’attirer l’attention des journalistes ou lorsque vous désirerez vous faire connaître auprès d’un diffuseur.

Notez également que certaines associations professionnelles offrent des formations à ce sujet.

Communiqué de presse

Le communiqué de presse est un outil de communication essentiel, en particulier pour tisser des liens avec les médias…

En savoir plus sur le communiqué de presse

Réseaux sociaux

Depuis quelques années, les réseaux sociaux sont devenus des outils incontournables pour se promouvoir sur Internet. Découvrez les avantages et les inconvénients des réseaux sociaux ainsi que les réseaux les plus influents!

En savoir plus sur les réseaux sociaux

Curriculum Vitae

Le CV est la meilleure façon de vous afficher, de vous vendre. Si certains subventionneurs l’exigent, il est généralement obligatoire lorsque vous postulez pour un prix, une bourse ou pour la diffusion de votre œuvre lors d’un festival.

En savoir plus sur le Curriculum Vitae

Portfolio

Un portfolio est fréquemment employé dans le domaine des arts, en particulier dans la présentation de projets artistiques voués à la diffusion.

En savoir plus sur le portfolio

Dossier de presse

Le dossier de presse est un document destiné aux journalistes, aux subventionneurs, aux diffuseurs et aux producteurs, dans le but de leur fournir des informations sur les productions de la compagnie.

En savoir plus sur le dossier de presse

Pour obtenir plus de renseignements sur les outils de promotion et leur utilisation, consultez les articles de la Machinerie ainsi que le Module #2: Définir son identité artistique et ses communications du Parcours d’apprentissage. Par ailleurs, la Caisse à outils propose une variété d’outils pratiques en lien avec les communications et la promotion du travail artistique.

Droits d’auteur

Cet article a été publié initialement sur le site d’Artère, puis mis à jour par la Machinerie.

Qu’est-ce que le droit d’auteur?

Le droit d’auteur désigne l’ensemble des droits dont jouit le·la créateur·trice sur ses œuvres originales. Le·la titulaire de ces droits est généralement l’auteur·trice de l’œuvre. Le droit d’auteur est conféré à l’auteur·trice à partir du moment où une œuvre originale est créée. Peu importe ce qui survient, l’auteur·trice conserve toujours le droit moral sur l’œuvre, c’est-à-dire que l’on devra toujours reconnaître que l’auteur·trice détient le droit exclusif de reproduire son œuvre créatrice ou de permettre à une autre personne de le faire.

Les créateur·trice·s d’œuvres protégées par le droit d’auteur et leurs héritier·ère·s ont certains droits fondamentaux. Ils·elles ont notamment le droit exclusif d’utiliser l’œuvre ou d’autoriser son utilisation à des conditions convenues. Le·la créateur·trice d’une oeuvre peut interdire ou autoriser:

  • sa reproduction sous diverses formes, par exemple sous forme d’imprimés ou d’enregistrements sonores;
  • son exécution en public, pour les pièces de théâtre ou oeuvres musicales par exemple;
  • son enregistrement;
  • sa diffusion;
  • sa traduction en d’autres langues ou son adaptation (par exemple, transformer un roman en scénario de film).

Qu’est-ce que la propriété intellectuelle ?

Par propriété intellectuelle, on entend les créations de l’esprit: les inventions, les œuvres littéraires et artistiques, mais aussi les symboles, les noms, les images et les dessins et modèles dont il est fait usage dans le commerce.

La propriété intellectuelle se présente sous deux aspects:

  • la propriété industrielle d’une part, qui comprend les inventions (brevets), les marques, les dessins et modèles industriels et les indications géographiques;
  • le droit d’auteur d’autre part, qui comprend les œuvres littéraires et artistiques que sont les romans, les poèmes et les pièces de théâtre, les films, les œuvres musicales, les œuvres d’art telles que dessins, peintures, photographies et sculptures, ainsi que les créations architecturales. Les droits connexes du droit d’auteur sont les droits que possèdent les artistes interprètes ou exécutant·e·s sur leurs prestations, les producteurs d’enregistrements sonores sur leurs enregistrements, et les organismes de radiodiffusion sur leurs programmes radiodiffusés et télévisés.

Quels sont les types de droits d’auteur?

Droits généraux

Droits moraux

Les droits moraux incluent trois droits principaux, soit le droit d’attribution, le droit à l’intégrité de l’œuvre et le droit d’association.

Droits patrimoniaux

Droits pour l’auteur·trice d’une œuvre d’obtenir une juste rémunération suite à l’exploitation de cette œuvre. Ces droits peuvent être cédés ou concédés.

Arts de la scène

Droits de représentation

Par exemple, la représentation d’une pièce de théâtre, dans son intégralité ou partiellement, devant un public payant ou non payant;

Droits d'exécution

Le droit, par exemple, d’exécuter en public un opéra, une pièce de théâtre ou une comédie musicale partiellement ou dans son intégralité;

Droits dérivés

Concernent tout ce qui touche l’exploitation commerciale des dérivés d’une œuvre comme la vente de t-shirts, de calendriers, d’épinglettes, etc.;

Droits de rétribution

Le droit de l’auteur·trice de demander à être rétribué pour la reproduction de son oeuvre;

Droits voisins

Un régime de protection particulier est accordé aux artistes interprètes sur leurs prestations, aux producteurs sur leurs enregistrements sonores et aux entreprises de radiodiffusion sur leurs signaux. Ce sont ces droits dits «voisins» au droit d’auteur puisque les trois catégories de bénéficiaires ne créent pas d’œuvres, mais utilisent des œuvres créées par d’autres comme matière première dans le but de les communiquer par différents moyens.

Arts visuels

Droit d'exposition

Le droit d’exposer publiquement une œuvre. Ainsi, le·la titulaire du droit d’auteur sur des œuvres d’art permet à un diffuseur de présenter publiquement, pendant une certaine période, une ou plusieurs œuvres. Le·la titulaire des droits sur ces œuvres (artiste ou ayant droit) peut demander une compensation financière (redevances pour droit d’exposition) en guise de rémunération.

Droits de reproduction

Versés à un·e artiste si celui·celle-ci autorise un·e utilisateur·trice souhaitant reproduire une œuvre dans un catalogue d’exposition, un magazine ou pour produire une affiche, une carte postale, etc. Les droits de reprographie font partie des droits de reproduction. Ils représentent une redevance pour la reproduction d’une œuvre sur un support papier et ensuite photocopiées.

Droits de télécommunication et de représentation publique

Lorsqu’un·e artiste autorise, par exemple, un musée à diffuser une œuvre sur son site web ou si le·la réalisateur·trice d’un film demande l’autorisation d’inclure l’œuvre d’un·e artiste dans le film qu’il prépare.

Qu’est-ce que la libération des droits ?

Lorsqu’un·e artiste réalise une œuvre, il·elle peut décider d’y inclure des extraits d’éléments textuels ou visuels, de la musique, des archives qui ne lui appartiennent pas. Il·elle doit conclure une entente lui permettant l’utilisation des extraits des œuvres appartenant à d’autres artistes. Une telle entente décrit les termes et le coût de l’utilisation de ces extraits.

Parfois, si l’œuvre contient une bande sonore originale composée par un·e artiste, en plus de libérer le droit d’utilisation, l’artiste pourrait avoir à payer des droits mécaniques de reproduction ou des droits de suite au·à la compositeur·trice.

Si un·e artiste décide d’adapter un livre pour écrire son scénario, il·elle doit conclure une entente avec l’auteur·trice du livre avant d’avoir le droit d’agir ainsi et à lui verser certains droits de suite.

Finalement, lorsqu’il·elle embauche des artistes interprètes qui sont membres d’un syndicat, c’est-à-dire des acteur·trice·s, des danseur·euse·s ou des cascadeur·euse·s, il·elle doit signer un contrat avec chacun d’eux·elle qui contient non seulement les termes de rémunération, mais également les redevances qui doivent être versées.

Qu’est-ce qu’une société de gestion de droits ?

Percevoir ses redevances est une tâche extrêmement complexe. Vous n’avez pas nécessairement le temps ni la patience de le faire. Engager une société de gestion peut être une avenue avantageuse pour vous assurer que vous touchez l’argent qui vous est dû lors de la reproduction de vos œuvres.

La plupart des sociétés de gestion de droits offrent ce service gratuitement. Il s’agit de leur faire part de l’existence de votre œuvre et de votre paternité sur celle-ci pour recevoir des droits de reproduction.

Certaines sociétés de gestion de droits offrent à chaque artiste un montant forfaitaire basé sur une moyenne établie selon la catégorie d’artiste à laquelle il·elle appartient (débutant, intermédiaire, avancé). D’autres font le décompte précis du nombre de fois où votre œuvre a été reproduite et vous rémunèrent en conséquence. Il peut aussi s’agir d’une combinaison de plusieurs formules.

Dans tous les cas, il est avantageux pour vous de céder la gestion de vos droits à un organisme indépendant. Vous pourriez être surpris des revenus supplémentaires que cela rapporte!

À la recherche du financement

Cet article a été publié initialement sur le site d’Artère, puis mis à jour par la Machinerie.

Le financement public

Une bourse, c’est un soutien financier non remboursable accordé à une personne dans un but d’étude ou de réalisation de projets.

Une subvention, c’est une aide financière ou une somme d’argent allouée par une institution publique ou privée à une personne ou à un groupe. Les subventions sont divisées en deux grandes catégories:

  • Les subventions de soutien au fonctionnement, qui sont accordées aux centres d’artistes et organismes à but non lucratif déjà établis;
  • Les subventions de soutien au projet, qui sont accordées, le temps d’un projet, aux organismes à but non lucratif ainsi qu’aux artistes professionnel·le·s.

Le financement privé

  • Un don, c’est une somme d’argent remise sans attente en retour. Les fondations et entreprises privées en donnent aux artistes soit pour promouvoir les arts, pour soutenir un artiste en qui elles croient, ou encore pour avoir droit à un allègement fiscal.
  • Le mécénat est un soutien financier accordé par une personne physique ou morale pour promouvoir ou réaliser une activité à but non lucrative. Le terme mécénat est plus généralement utilisé dans le secteur des arts et de la culture et permet, plus souvent qu’autrement, de financer la production d’une œuvre artistique à l’aide d’un don.
  • Une commandite est une contribution en argent ou en service donnée en échange de visibilité ou d’un service équivalent. Vous pouvez par exemple proposer à une entreprise privée de financer une partie de votre projet ou de fournir des services dans la réalisation de celui-ci en échange d’un espace publicitaire dans le programme de votre événement.
  • Le programme de parrainage fiscal est un outil permettant aux organismes artistiques professionnels (OBNL) qui ne sont pas enregistrés à titre d’organismes de bienfaisance à l’Agence de revenu du Canada de bénéficier du support du Conseil des arts de Montréal afin d’augmenter leurs revenus.
    Les organismes bénéficiaires du parrainage fiscal agissent à titre de mandataires du Conseil dans ses activités de collecte de fonds auprès du secteur privé. Le programme stimule ainsi les dons d’individus, de fondations et d’entreprises par le biais d’activités bénéfices et/ou de sollicitation directe menées par les mandataires.
  • Une activité bénéfice est développée afin de générer des contributions qui dépassent les coûts de réalisation (ex: spectacle bénéfice, souper bénéfice, encan, défi sportif, etc.).

Comment rédiger votre demande de financement?

Voici quelques conseils:  

  • Assurez-vous que vos idées soient claires et structurées. Soyez concis·e et évitez les répétitions. Lors de la rédaction de votre demande, gardez en tête les critères d’évaluation du programme. Mettez-vous à la place du comité d’évaluation qui a beaucoup de demandes à évaluer.
  • Faites-vous relire et assurez-vous qu’il n’y a pas de faute.  
  • Prenez-vous d’avance pour remplir votre demande. Les demandes envoyées après la date limite ne sont pas acceptées. 
  • Vérifiez que votre dossier soit complet avec toutes les annexes demandées. Les dossiers incomplets ne sont pas retenus.  
  • Avant de déposer une demande, il est toujours mieux de contacter le·la responsable du programme pour valider votre admissibilité et poser vos questions.  
  • Même si votre projet est refusé, ne vous découragez pas. N’hésitez pas à contacter le·la responsable du programme afin de recueillir les commentaires pour vous améliorer. 
  • Rentrez en contact avec l’association de votre discipline afin de connaître tous les outils et ressources mis à votre disposition (exemple : les sessions d’écriture de demande de financement). 
  • Remplir toutes les demandes possibles de subventions peut s’avérer une perte de temps. Bien comprendre les objectifs de chaque programme et les critères d’évaluation avant de déposer.  
  • Trouvez-vous un·e mentor·e pour vous aider, quelqu’un qui a l’expérience avec les demandes de subvention.

 

Pour plus d’informations en lien avec la préparation de demandes de financement, consulter l’article Quelques clés pour rédiger une demande de subvention de la Machinerie ainsi que le Module #5 La rédaction de demandes de subventions : comment faire? du Parcours d’apprentissage. Par ailleurs, la Caisse à outils propose une variété d’outils pratiques en lien avec les demandes de financement, dont l’outil 281 | Guide d’introduction aux demandes de subvention.

La gestion administrative

Cet article a été publié initialement sur le site d’Artère, puis mis à jour par la Machinerie.

Vous trouverez dans cette section une foule d’outils permettant de gérer votre carrière ou votre compagnie artistique.

Création d’une compagnie

Survol des avantages et des inconvénients des différentes formes juridiques, soit la coopérative, le collectif, l’entreprise en nom collectif ou individuelle et l’OBNL.

En savoir plus sur la création d’une compagnie

Gestion financière

La gestion financière est indispensable pour la budgétisation de vos projets, la recherche de financement, le contrôle des dépenses et des rapports financiers exigés par les bailleurs de fonds. 

En savoir plus sur la gestion financière

Budget prévisionnel

Le budget prévisionnel consiste à prévoir les coûts, en termes de revenus et dépenses prévus pour une activité ou une période donnée. Voilà un exercice plutôt simple et fort utile pour les artistes et les compagnies qui désirent obtenir du financement!

En savoir plus sur le budget prévisionnel

Contrats de travail

Qu’est-ce qu’un contrat? Quels sont les types de contrats?  Pourquoi est-ce important d’en signer?

En savoir plus sur les contrats de travail

Assurances

Une assurance peut vous protéger dans plusieurs cas. Dès que vous faites l’acquisition d’équipements de bureautique ou de production, ou si vous louez des équipements, vous devez contracter une assurance pour la durée de l’utilisation des équipements.

En savoir plus sur les assurances

Pour obtenir plus de renseignements sur l’administration, consultez les articles de la Machinerie ainsi que le Parcours d’apprentissage en 8 modules portant sur les incontournables de la gestion des arts. Par ailleurs, la Caisse à outils propose une variété d’outils pratiques en lien avec la gestion et l’administration.

Statut de l’artiste

Cet article a été publié initialement sur le site d’Artère, puis mis à jour par la Machinerie.

Les informations partagées dans cet article sont valides au moment de sa mise en ligne en août 2023. Les dispositions actuelles de la Loi visant à moderniser et à harmoniser les règles relatives au statut professionnel de l’artiste du Québec sont en partie contestées par certains secteurs du milieu culturel et peuvent être appelées à évoluer.

Statut de l’artiste

Les créateur·trice·s et les interprètes visé·e·s par cette loi jouissent du statut de travailleur·e autonome dans la mesure où, pour l’exercice de leur art, ils·elles s’engagent habituellement envers un ou plusieurs producteurs, au moyen de contrats portant sur des prestations déterminées.

La Loi canadienne sur le statut de l’artiste est divisée en deux parties: la première traite de la reconnaissance par le gouvernement du Canada du statut professionnel des artistes et de certains droits fondamentaux qui leurs sont conférés et la deuxième, d’un régime de relations de travail visant les artistes et les «producteurs qui retiennent les services d’un ou plusieurs artistes en vue d’obtenir une prestation».

Au Québec, la Loi visant à moderniser et à harmoniser les règles relatives au statut professionnel de l’artiste, communément appelée Loi 35 et adoptée en 2022, constitute dans les faits une loi unique fusionnant les deux anciennes lois sur le statut professionnel de l’artiste datant de 1987 et 1988. Elle ajoute aussi des dispositions visant à mieux protéger les artistes en matière de harcèlement psychologique et sexuel et en matière de relations de travail, tout en élargissant le régime de négociation d’ententes collectives aux domaines des arts visuels, des métiers d’art et de la littérature.

L’objectif commun de ces deux lois est de mettre en place un régime de négociations collectives quant aux conditions de travail minimales concernant, entre autres, la rémunération des artistes.

Les lois québécoise et fédérale ont mis en place une procédure de reconnaissance de diverses associations d’artistes par deux organismes administratifs: le Tribunal administratif du travail au provincial et le Conseil canadien des relations industrielles au fédéral.

Les différents statuts

Travailleur·e autonome

Le·la travailleur·e autonome est une personne qui, en vertu d’une entente verbale ou écrite, s’engage envers une autre personne, son client, à effectuer un travail matériel ou à lui fournir un service moyennant un prix que le client s’engage à lui payer.

Avantages
  • Vous êtes indépendant;
  • Vous êtes titulaire de vos droits d’auteur et vous pouvez bénéficier d’une déduction annuelle de vos revenus de droits d’auteur;
  • Vous êtes admissible à certaines déductions d’impôts.

Inconvénients
  • Vous n’avez pas droit à l’assurance-emploi.
  • Vous n’avez pas droit à certains avantages sociaux (les vacances payées);
  • Vous assumez vos propres dépenses;
  • Dans certains cas, vous fournissez votre propre matériel.

Travailleur·e salarié·e

Le·la salarié·e est une personne qui s’engage à exécuter un travail, à temps plein ou à temps partiel, pour le compte d’un employeur, en contrepartie d’un salaire ou d’un traitement, pour une période limitée ou indéterminée.

Avantages
  • Vous avez droit à l’assurance-emploi;
  • Vous avez droit à certains avantages sociaux (comme les vacances payées ou les assurances collectives);
  • L’employeur assure toutes vos dépenses liées au travail;
  • L’employeur fournit le matériel.

Inconvénients
  • Vous n’êtes pas titulaire de vos droits d’auteur et vous ne pouvez pas bénéficier d’une déduction annuelle de vos revenus de droits d’auteur sur les œuvres créées dans le cadre de votre travail en tant que salarié;
  • Vous n’avez pas droit aux déductions d’impôts autres que celles qui sont prévues dans les déclarations de revenus des salariés.

Le portfolio – en arts du cirque

Cet article a été publié initialement sur le site d’Artère, puis mis à jour par la Machinerie.

Bien qu’une audition soit plus importante pour un·e interprète que tout le matériel remis à un·e metteureuse en scène, un·e directeurice de création, un·e directeurice artistique ou à un comité de sélection, pour se faire connaître, il est essentiel de posséder un C.V. à jour, une photo, un enregistrement audiovisuel et vidéo ainsi qu’une fiche technique décrivant le numéro.

Le portfolio comprend :

Un texte de présentation

Ce texte est une sorte de CV mais ce n’est pas un résumé linéaire et exhaustif de tout votre parcours : il ne concerne que votre vie artistique. Il se différencie de la biographie qui s’écrit à la troisième personne (parfois à la première personne) et se structure en paragraphes. De lecture facile, le texte que vous présentez doit être court (1 à 4 pages maximum) et rédigé avec des mots simples. Même si vous êtes artiste, il est préférable de ne pas en faire trop et de rester sobre. Votre interlocuteur·ice étant sollicité·e en permanence, un document mal présenté ne sera même pas lu !

Un texte décrivant votre démarche artistique

Ce texte doit être court : une page suffit. L’expérience montre que rien ne vaut la sincérité et c’est pourquoi il est préférable de le rédiger vous-même. Donnez ici votre façon de travailler, vos idées voire vos interrogations. Vous pouvez évoquer aussi vos influences. Vous pouvez encore donner quelques éléments sur la ou les techniques employées et disciplines pratiquées… 

Un échantillon de votre travail

C’est bien entendu une partie essentielle de votre portfolio. Selon votre discipline, vous y mettrez des extraits vidéos de performance, photographies de vos œuvres… Chaque échantillon doit être réalisé de façon professionnelle et inclure les renseignements suivants: titre, dimensions, date, technique.

Revue de presse

Vous mettez ici les copies des articles des journaux ou des magazines qui vous concernent.

Le ePortfolio (ou portfolio numérique) est un outil dynamique qui permet de suivre l’évolution de la progression d’un·e artiste et présenter sa production artistique sous la forme d’un site ou d’une page web.

Le portfolio – manuscrit en littérature

Cet article a été publié initialement sur le site d’Artère, puis mis à jour par la Machinerie.

Avant tout, protégez votre droit d’auteur!

Pour commencer, il est important de protéger vos droits d’auteur avant d’envoyer votre manuscrit où que ce soit (éditeurs, périodiques, concours, etc.).

Comment présenter son manuscrit ?

Dans un premier temps, vérifiez sur le site de l’éditeurice si cellui-ci a des exigences particulières,  sinon voici les règles générales : votre texte doit être dactylographié, à double interligne, au recto de feuilles détachées de même format, 21.5 X 28 cm (8.5 X 11 pouces), à raison de 60 frappes par lignes et de 25 lignes par page, en laissant des marges assez généreuses de chaque côté du texte afin d’assurer une meilleure lisibilité et de faciliter les corrections et les annotations.

S’il s’agit de poèmes, n’en dactylographiez qu’un seul par page, même s’il ne la remplit pas.

En première page se placent le nom de l’auteur, le titre de l’œuvre ainsi que le genre littéraire (roman, essai, poésie, théâtre, etc.) auquel appartient le texte. Inscrivez-y aussi vos coordonnées postales, téléphoniques et électroniques afin d’accélérer la communication. Vous pouvez également joindre à votre manuscrit une courte lettre de présentation et un curriculum vitæ.

Où le distribuer ?

Aux éditeurices susceptibles de publier une œuvre du genre littéraire que vous avez produit. Sur le site de l’Union des écrivaines et des écrivains du Québec (UNEQ), vous trouverez une liste de maisons d’édition regroupées par genre publié. Vous pouvez aussi visiter les librairies et consulter les catalogues de certaines maisons d’éditions ou joindre l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL).

Comment le distribuer ?

Il suffit ensuite d’envoyer votre manuscrit par la poste chez les éditeurices qui vous intéressent. Vous pouvez envoyer votre manuscrit chez plusieurs éditeurs à la fois, mais prenez soin de garder un suivi précis de vos envois (Où le manuscrit a-t-il été envoyé ? Quand ? Ai-je reçu un accusé de réception ? etc.). Certain·es éditeurices acceptent maintenant de recevoir les manuscrits par courriel, c’est une pratique acceptable, et qui peut vous permettre de faire quelques économies, mais veillez à ce que votre fichier soit protégé.

Votre manuscrit est accepté ! Et ensuite ?

Lorsque votre manuscrit est accepté, vous en êtes alors à l’étape des négociations en vue de la signature d’un contrat d’édition. À ce point, on vous suggère de consulter le Guide de Recommandations sur les pratiques professionnelles conçu par l’UNEQ ainsi que la section l’Auteur autonome pour plus d’informations.

Le portfolio – en théâtre

Cet article a été publié initialement sur le site d’Artère, puis mis à jour par la Machinerie.

Un portfolio, c’est le matériel promotionnel que vous devez remettre à un directeur de distribution, à un metteur en scène, à un diffuseur ou à un producteur afin de vous faire connaître.

Que doit-il contenir ?

Bien qu’une audition soit plus importante pour un·e comédien·ne que tout le matériel remis à un metteur en scène ou à un comité de sélection, il est essentiel que vous possédiez un CV à jour, une photo, un enregistrement audiovisuel et une vidéo pour vous faire connaître. Votre portfolio se limite généralement à un CV accompagné d’une photo et d’une démonstration de voix.

Comment faire?

En casting, vous aurez besoin d’un CV qui tienne sur une page 8,5 par 11 (contenant vos réalisations et votre formation en théâtre). Vous placerez ce CV au dos de votre photodistribution. Vous devrez également fournir à la·au directeurice de distribution la version longue de votre CV (3 pages).

Pour la photo, faites appel à un excellent photographe. Ne lésinez pas sur la qualité, ni sur le prix. En plus d’être naturelle, la photo doit vous ressembler. Si vous êtes convoqué·e à une audition, la·le directeurice de casting n’aura pas de mauvaise surprise.

En ce qui concerne la photo casting, vous aurez besoin de fournir des photocopies «laser» cartonnées d’une photo du visage en noir et blanc.

Le portfolio – en nouvelles pratiques

Cet article a été publié initialement sur le site d’Artère, puis mis à jour par la Machinerie.

En nouvelles pratiques, votre portfolio devrait varier en fonction des disciplines auxquelles vous faites appel. C’est pourquoi nous vous invitons à consulter les sections Portfolio des différentes pratiques artistiques.