Cet article a été publié initialement sur le site d’Artère, puis mis à jour par la Machinerie.
Un portfolio est un ensemble promotionnel que l’on remet à un bailleur de fonds, à un centre d’artistes, un producteur, un distributeur ou un festival afin de se faire connaître ou de faire connaître son œuvre.
Que doit-il contenir ?
La technologie évolue très rapidement et si, il n’y a pas très longtemps, on pouvait soumettre une copie sur DVD de son œuvre, aujourd’hui, le matériel audiovisuel circule plutôt et sur des sites ou des pages web dédiés. La production d’un démo, constitué d’extraits représentatifs et accrocheurs de plusieurs de vos oeuvres, est souhaitable. Il est important de bien en identifier le contenu.
Selon le destinataire, il peut être nécessaire de joindre le synopsis du projet que l’on présente et un curriculum vitae sous forme de parcours de création. Certains centres d’artistes peuvent également exiger une image fixe tirée de l’œuvre, une fiche technique, une biographie brève de son auteur ainsi qu’un dossier de presse.
Lorsqu’il s’agit d’une œuvre cinématographique, il est essentiel de joindre une ciné-fiche.
La ciné-fiche contient :
- une image fixe tirée du film,
- tous les détails techniques (genre, format, support(s) de diffusion disponible(s), durée, couleur, année),
- un résumé (plus court qu’un synopsis),
- le point de vue de l’auteur (pourquoi il a fait cette œuvre, comment il a traité le sujet),
- les noms et fonctions des principaux membres de l’équipe,
- une liste de mentions et de prix remportés par l’œuvre, le nom du distributeur (dans le cas de soumission à un festival),
- le lien Internet si on a produit un site web pour faire la promotion de l’œuvre ou de l’auteur
- et, s’il y a suffisamment d’espace, la liste des œuvres antérieures de l’auteur.
La ciné-fiche ne dépasse pas deux pages recto-verso.
Comment faire?
Si on soumet son œuvre à un événement ou comme matériel d’appui à une demande de bourse, il est essentiel de prendre connaissance du matériel requis. Tous les destinataires n’ont pas les mêmes exigences.
Les images fixes que l’on reproduit sont habituellement en format JPEG. On n’envoie jamais une image fixe brute, c’est-à-dire une image fixe tirée d’une œuvre sans retouche pour la reproduction imprimée.
De plus, on n’envoie jamais ni son œuvre, ni un synopsis, ni un scénario si on n’a pas pris la peine de sécuriser son droit d’auteur sur l’œuvre, c’est-à-dire de sécuriser le fait que l’on a créé l’œuvre.