D’autres moyens sont aussi efficaces: les spectacles littéraires, les lectures publiques, les débats, les tables rondes, les entrevues d’auteur·trice·s qui peuvent avoir lieu dans différents endroits, des librairies aux bibliothèques, et des cabarets aux petites salles de spectacles. L’intérêt de ces activités est qu’elles permettent des rencontres plus intimes entre les écrivain·e·s et ceux qui les lisent.
Les distributeurs se chargent de commercialiser un film et d’en faire la publicité par des moyens divers (affiches, interviews télévisées, sites web dédiés, réseaux sociaux, etc.).
Vient ensuite l’exploitation cinématographique, c’est-à-dire la diffusion du film dans les salles de cinéma.
Le rôle du distributeur comporte trois facettes inséparables :
Par ailleurs, la majorité des distributeurs se charge également de la gestion des droits des films qu’ils distribuent. Ces droits sont limités dans le temps (pour une durée comprise entre 3 et 15 ans), à un territoire (un pays et/ou une zone linguistique) et obéissent dans certains pays à la règle de la chronologie des médias.
Certains distributeurs se chargent également de la vente internationale du film. Ils font connaître le film, notamment par le biais des festivals de cinéma et le vendent aux distributeurs étrangers.
Selon les objectifs qu’un·e artiste se donnera, la diffusion de ses œuvres pourra prendre différentes avenues. Si un·e artiste souhaite vendre ses œuvres, il·elle devra s’en remettre à une galerie d’art ou un agent. Pour cela, il lui faudra constituer son portfolio et aller rencontrer les directions des galeries d’art qui sont susceptibles de le représenter ou de prendre quelques œuvres en consignation.
Par ailleurs, si il·elle souhaite présenter le fruit de ses recherches artistiques sans l’objectif de vendre ses œuvres, plusieurs avenues sont possibles. En répondant à un appel de dossiers lancé par un centre d’artistes, un centre d’exposition, une maison de la culture ou un centre culturel, un·e artiste soumettra son travail à un comité de sélection. Encore une fois, l’artiste devra préparer son dossier et proposer un projet d’exposition.
Que l’on présente son travail à des fins de vente ou non (l’un n’exclut pas l’autre), il est fondamental de bien s’informer sur le diffuseur ou la galerie que vous approcherez : quelle direction artistique privilégie-t-il? Quelle(s) discipline(s) diffuse-t-il? Priorise-t-il le travail d’artistes établis ou accepte-t-il d’exposer la relève? En faisant les recherches qui s’imposent et en répondant à ces questions, vous pourrez certainement trouver un espace pour accueillir vos œuvres et peut-être, en découvrirez vous d’autres qui retiendront votre attention.
Enfin, l’artiste pourra aussi s’autodiffuser, c’est-à-dire prendre en charge tous les aspects de la présentation publique de son travail. Pour cela, il·elle pourra louer un espace d’exposition, transformer son atelier ou son appartement en lieu d’exposition, à moins de préférer occuper l’espace public (attention : un permis pourrait être nécessaire!).
Bref, une kyrielle de terrains de jeu que vous pourrez explorer afin de rendre public le fruit de votre créativité.
La diffusion des œuvres d’arts numériques est une activité entreprise principalement par les centres spécialisés dans ce domaine et vise la réalisation de plusieurs objectifs :
Les types d’événements favorisés pour la diffusion sont nombreux :
Faites l’inventaire et gardez toutes les factures d’achat de vos équipements de travail. En dressant une liste détaillée de tous les outils nécessaires à votre carrière artistique dans lesquels vous avez investi, vous êtes en mesure de déterminer les éléments, s’ils sont perdus ou endommagés, qui peuvent affecter votre capacité à travailler. Vous devrez ensuite acquérir une assurance pour vos biens matériels en cas de perte, de dommage ou de vol.
Si vous louez ou si vous êtes propriétaire d’un local ou d’un atelier, vous pouvez vous procurer une assurance habitation qui couvre les risques les plus courants : les pertes causées par un incendie, le vol ou le vandalisme, les dégâts causés par une tempête de vent ou par un événement accidentel, etc.
Assurez-vous que vous êtes aussi couvert·e·s pour la responsabilité civile, de façon à ce que vous ne soyez pas tenu·e·s responsables d’actes ou d’omissions survenus durant l’exercice de vos fonctions.
Les producteurs du domaine artistique ont généralement un statut d’employeur en vertu de la Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles lorsqu’ils concluent des contrats d’engagement avec les artistes représentés par l’Union des artistes, la GMMQ, l’AQTIS 514 IATSE, l’ARRQ, la CAEA ou l’ACTRA.
Les artistes qui exercent un métier ou une profession couverts par ces associations n’ont pas à souscrire eux-mêmes à ce régime. Lors d’accidents survenus au travail, ils·elles bénéficient de nombreux avantages couvrant entre autres les frais de santé, les indemnités salariales et les indemnisations à long terme. Les primes sont assumées par les producteurs qui doivent cotiser à la CNESST.